Ils ont fini le GR10 cette année !
Cette année, plusieurs de nos clients ont réalisé l’incroyable Traversée des Pyrénées en suivant le GR10. Certains l'ont achevé d'une seule traite, d'autres ont préféré l'explorer au fil des années, étape par étape.
Alors, qui mieux que vous pour partager cette expérience inoubliable ?
Cette semaine, place au témoignage de Jean-Pierre et au récit de Phillip et Sue, pour revivre ensemble les moments forts de cette traversée qui les aura marqués à jamais !
Jean-Pierre et ses amis, notre fidèle groupe de randonneurs basques et bretons
Natif du Pays basque, Jean-Pierre a démarré cette traversée épique en 2019 avec Respyrénées, et chaque année, ils se sont rapprochés un peu plus de la Méditerranée. Cette saison, ils ont achevé leur aventure sur le GR10 !
« Excellents moments avec mes potes Basque et Bretons pour finir à Banyuls le 28 juin dernier. C’est un GR que nous avons parcouru en 5 ans à concurrence d’une semaine par an avec 11 jours consécutifs cette année.
Onze journées de quasi beau temps, des moments inoubliables notamment au sommet du Canigou tout d’abord couvert puis au-dessus d’une mer de nuage qui se découvre totalement.
Des hébergements sympas et des randonnées très bien calibrées par rapport à mon âge et ma condition physique !
Un séjour qui donne des ailes et envie de gravir encore plein d’autres sommets ! ».
Jean-Pierre
Phillip et Sue, une traversée en one shot !
Après avoir achevé le South West Coastal (SWC) en 2019, Phillip et Sue se sont lancés cette année un ultime défi : parcourir intégralement les Pyrénées par le GR10 en une seule expédition !
« Chacun se lance sur le GR10 pour différentes raisons et à différents moments de leur vie.
Sue et moi avions terminé le South West Coastal (SWC) en 2019 et avions parlé d'un dernier défi épique et après s'être penché sur le cas du GR10, il cochait toutes les cases. Pour être honnête (et je suis sûr que Sue serait d'accord), je suis un marcheur plus expérimenté qu'elle et je savais donc que les défis physiques et logistiques du GR10 à notre âge n'étaient pas à prendre à la légère.
J'étais également conscient du fait que Sue et moi n'aimions pas trop nous exposer (nous ne sommes pas des alpinistes en herbe, juste des marcheurs passionnés) et je savais que certains aspects de l'itinéraire comprenaient des sentiers exposés que nous devrions parcourir dans des conditions météorologiques potentiellement mauvaises - en particulier au cours des semaines 3 à 6.
Après avoir discuté de ce voyage à plusieurs reprises avec Sue qui me poussait à me lancer, je dois admettre que c’est seulement en prenant contact avec Respyrénées et en explorant les différentes options avec eux, que j’ai réellement commencé à croire que ce projet était possible. Nos jours de camping sauvage (surtout les miens) étaient révolus et on n'atteint pas les 60-70 ans sans avoir quelques problèmes de santé potentiels. Donc, pas de sac à dos trop lourds, des distances quotidiennes raisonnables et de bonnes options d'hébergement à proximité du sentier étaient en tête de notre liste de souhaits. Respyrénées, avec son service de transfert de bagages, sa connaissance de l'itinéraire et des hébergements disponibles, a coché toutes nos cases. Le voyage était donc lancé !
A l'origine, nous avions prévu de commencer le voyage au début du mois de juin ; mon raisonnement était que nous manquerions les cols enneigés car je supposais qu'avec la faible quantité de neige ces jours-ci et les températures plus élevées, tout aurait fondu et que nous éviterions ainsi la période plus chaude du mois d'août, lorsque nous nous dirigerions vers la Méditerranée...
Il s'est avéré que ces deux hypothèses étaient fausses !
Nous avons connu des journées plus chaudes en juillet en traversant le Pays basque qu'en août en traversant la Catalogne française jusqu'à la Méditerranée. D'ailleurs, un chauffeur de taxi local de la région basque nous a dit que nous n'aurions pas manqué la neige en juin, car il y en avait encore beaucoup. J'étais très conscient de la nécessité de porter des crampons et de franchir des cols enneigés.
J'étais également conscient des fameux orages que certaines régions des Pyrénées subissent généralement à partir de septembre. Je suppose que le fait est que le temps peut être tellement imprévisible de nos jours qu'il est difficile de recommander le meilleur moment pour faire le voyage pendant ces mois ! Nous avons eu de la chance car nous n'avons connu aucune de ces deux situations à risque.
Le voyage lui-même est difficile à décrire car, comme je l'ai dit précédemment, des personnes de tous âges le font pour des raisons différentes. Pour nous, c'était une échappatoire au monde frénétique dans lequel nous vivons aujourd'hui
Une échappatoire dans laquelle notre seule préoccupation était d'aller d'un point A à un point B en toute sécurité, de franchir le prochain col, de descendre dans la prochaine vallée, d'apercevoir notre maison pour la nuit à la fin d'une dure journée de marche, de manger un repas copieux, de boire quelques verres de vin et, bien sûr, de passer une bonne nuit de sommeil - surtout si nous avions notre propre chambre à coucher et notre propre douche.
Dans ce monde moderne, nous oublions l'importance des petites choses de la vie. En plus de cela, nous avons découvert et expérimenté les merveilleuses cultures et cuisines différentes, les populations locales, leur mode de vie et leur héritage. La vie sauvage était variée et rendait les moments spéciaux très spéciaux. Tout cela est complété par les magnifiques panoramas, trop nombreux pour être mentionnés, mais chaque jour, nous découvrons des vues que peu de gens ont l'occasion de voir, des vues qui font chanter le cœur et l'âme et qui donnent l'impression qu'il est merveilleux d'être en vie ! ».
Phillip et Sue